Une série de meurtres ensanglante un grand hôtel parisien. Chacun est marqué par la carte de visite avec laquelle Arsène Lupin signe habituellement ses cambriolages, et par une étiquette portant le numéro 813. Pour laver son honneur de « gentleman cambrioleur », Arsène Lupin doit donc à la fois fuir la police et mener une enquête. Elle va le conduire, de mystère en mystère, au sein d’un imbroglio diplomatique.
L’Eclat d’obus, roman paru en 1914, est indissociable de son contexte. Paul Delroze, le personnage principal, est marié à Elizabeth. Pendant sa jeunesse, il vit un drame terrible durant lequel son père est assassiné sous ses yeux, des mains d’une femme dont ils ne connaissaient rien sinon qu’ils l’ont vue accompagnée de Guillaume II. Paul raconte cette histoire à sa jeune épouse alors qu’ils sont sur le chemin du château du père de la jeune-femme, situé à Corvigny près de la frontière allemande. En arrivant sur les lieux, Paul fait de terribles découvertes… N’ayant plus rien à perdre, il décide de rejoindre les rangs des combattants. Ce roman de guerre patriotique qui met la nation sous son meilleur jour est aussi un roman d’espionnage où l’accumulation de mystérieux détails nous tient en haleine.
Au cœur de Paris, deux bandes de livrent bataille : celle du docteur Fandango, « le Fils de la Condamnée », et celle du Duc de Rudelame-Carthagène, « Les Chevaliers Pieuvres mâles ». Pour faire régner sa propre loi, c’est à celui qui sera le plus fort. Tous les moyens sont bons, mais au prix de combien de vies ? Le crime, vous ne l’avez jamais vu ou imaginé sous toutes ses formes et dans tous les genres ? Cette fabrique, c’est comme un magasin où on irait acheter une manière de tuer chaque fois différente. Mélange de caricatures, d’humour et d’horreur qui n’amoindrissent en rien le suspens.
Une comète frôle la Terre et dépose sur son passage une planète miniature, qui se satellise en orbite géostationnaire au-dessus de Quito. Pour un jeune astronome ambitieux tel que le narrateur, c’est l’occasion rêvée de se faire un nom. Il se lance dans un projet fou, celui d’atteindre cette planète et de la visiter. Mais que pourrait-il bien trouver dans ce monde étranger ?
Il s’agit d’un recueil de nouvelles qui narrent les neuf premières aventures d’Arsène Lupin. Ce personnage astucieux, aux mille et une apparences et identités, très sympathique en dépit de ses activités illicites, sera le héros de plusieurs romans par la suite. Dans ce recueil on assiste d’abord à L'Arrestation d'Arsène Lupin, puis on suit Arsène Lupin en prison, jusqu’à L'Évasion d'Arsène Lupin. Il rencontre alors un Mystérieux voyageur, puis il est intéressé par Le Collier de la reine et Le Coffre-fort de madame Imbert. Les plus fins limiers s’occupent de lui, mais Herlock Sholmès arrive trop tard. Il est aussi question d’une Perle noire, et d’un Sept de cœur.
Candide est élevé dans un château de Westphalie avec les enfants du Baron. Leur précepteur, Pangloss, disciple de Leibniz, leur enseigne que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles». Chassé du château, Candide parcourt l’Europe, l’Amérique, le Moyen Orient, à la recherche de Cunégonde, la fille du Baron, dont il est amoureux, et découvre le monde et les malheurs qui l’accablent. Il retrouve Pangloss, l’optimiste, et rencontre Martin, un philosophe pessimiste. Mais, au terme de son voyage, son expérience lui permet de penser par lui-même, et c’est lui qui dirige la petite communauté qui s’installe près de Constantinople pour y « cultiver son jardin ».
Un Huron (Indien du Canada) débarqué sur les côtes de Bretagne est adopté par l’Abbé de Kerkabon et baptisé. Amoureux de sa marraine, il lui faut aller à Paris pour obtenir une dispense afin de pouvoir l’épouser. Les nombreuses aventures qu’occasionne cette démarche sont autant de prétextes pour Voltaire à dénoncer les absurdités et les abus de pouvoir du catholicisme et du gouvernement de Louis XIV. Il utilise le bon sens naïf de cet « ingénu » pour les mettre en évidence. Ce procédé, fréquent chez Voltaire (cf. Candide), est aussi celui qu’utilise Montesquieu dans Les Lettres Persanes.
Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste (mère et épouse d'Œdipe), souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste, est — à ce titre — le nouveau roi et a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n'ose braver l'interdit et le cadavre de Polynice est abandonné au soleil et aux charognards.
Seule Antigone refuse cette situation.
La boîte à merveilles est un roman autobiographique dans lequel l'auteur raconte une tranche de sa vie à savoir l'enfance. ... Ainsi, l'auteur s'engage à restituer avec exactitude et fidélité son passé et s'identifie à la fois au narrateur et au personnage principal.
Ce roman se présente comme le journal d'un condamné à mort écrit durant les six dernières semaines de son existence dans lequel il raconte ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution, soit environ cinq ou six semaines de sa vie.